Le départ de la 16e édition de la Tropicale Amissa Bongo, épreuve cycliste internationale retenue dans le calendrier de l’UCI, sera donné ce lundi à Bitam (650 km de Libreville la capitale), ville frontalière avec le Cameroun et la Guinée-Equatoriale.
Cet évènement fait l’objet de toutes les conversations ici dans les bars, les restaurants, etc. Tout le monde voudrait assister à la fête de la petite reine offerte ici par les plus hautes autorités du pays à la tête desquelles le président de la République Ali Bongo Ondimba dont Albertine Amissa Bongo était la soeur. Célébrer le grand retour, après deux ans d’arrêt, en raison de la pandémie du coronavirus Covid 19.
Bitam a fait sa toilette des jours et attend toutes les convives. Des coups de peinture ont été donnés ici et là. Les autorités de cette localité et particulièrement, le maire Jules Mbélé, sont bien marqués par cet honneur de lancer la 16e épreuve cycliste internationale qui va polariser l’attention du monde entier pendant une semaine.
Bitam et Oyem se partagent le contingent de la Tropicale 2023 de plus de cinq cent personnes (cyclistes, dirigeants, organisateurs, médias et curieux). Ce qui fait les affaires des hôteliers, restaurateurs, autres commerçants pour l’achat des souvenirs. Sans oublier les stations-services qui sont sollicitées pour ravitailler quelque trois cent véhicules, motos et avions. N’en parlons pas des axes routiers qu’emprunteront les cyclistes qui ont fait peau neuve.
«Dès que j’ai appris l’épreuve cycliste Amissa Bongo revient et débutera par le grand nord, j’ai réaménagé mon hôtel situé au centre-ville de Bitam. Parce que je savais que je vais être sollicité. Nous affichons un taux d’occupation de chambres de cent pourcent», nous a confié un opérateur économique, visiblement très satisfait.
C’est donc aussi cela l’autre côté positif de la Tropicale Amissa Bongo, au-delà de l’aspect sportif, de booster l’économie.
D’ailleurs, au cours de la veillée d’armes observée ce soir à Bitam, la bière coulera à flot. Beaucoup de tenanciers des bars disent avoir pris toutes les dispositions pour répondre à la clientèle, toute la nuit et jusqu’à une heure avant le départ, puis laisser la place au spectacle.
Par JDFE