Par AN
L’ancienne nageuse zimbabwéenne, Kirsty Coventry, double médaille d’or et 7 autres en argent et de bronze aux Jeux Olympiques, est devenue, ce jeudi 20 mars, la première présidente du CIO de l’histoire, à seulement 41 ans. Une rupture pour l’instance suprême du sport mondial réputée conservatrice, qui confirme l’influence de Thomas Bach, le président sortant.
Les neuf premiers présidents du CIO étaient tous des hommes issus du monde occidental (Europe ou Etats-Unis). «Elle incarne la mondialisation du mouvement olympique et de ses 206 comités nationaux olympiques», a salué l’Allemand Thomas Bach, le président sortant à la proclamation des résultats.
Enfin le sport aux sportifs: L’élue est, par ailleurs la deuxième plus jeune présidente du CIO de l’histoire, après le baron Pierre de Coubertin en 1896 (33 ans), considère son élection comme un « signal très fort » envoyé à la communauté sportive internationale. «Cela montre que nous avons évolué pour devenir une organisation véritablement ouverte à la diversité, et nous allons continuer sur cette voie au cours des huit prochaines années », a déclaré Kirsty Coventry et actuelle ministre de la Jeunesse et des Sports dans son pays.
Ce qui vient de se passer à la tête du CIO devrait inspirer tous les comités nationaux olympiques, les fédérations sportives nationales, les confédérations continentales et même les clubs, pour ne promouvoir désormais à la tête de leurs disciplines, que leurs meilleures légendes.
Le sportif devenu manager devrait pouvoir, à partir de son vécu, son expérience, mettre tout en œuvre pour tirer la discipline sportive vers le haut. Le mécène, quant à lui, devrait rester dans son couloir pour assurer le parrainage et non se métamorphoser en gérant, à la fois de la manne qu’il apporte et la contribution des autres sponsors ! N’est-ce pas là un mélange de genre indigeste ?