Eliminé en huitième de finale, Thibault Mavoungou, l’entraineur de l’équipe de Sobraga, reste fairplay en acceptant le verdict contre Ceca-Gadis aux tirs au but (1-1 au terme du temps règlementaire). Il attire tout de même l’attention des organisateurs sur quelques problème de qualification des joueurs non employés des entreprises, mais utilisés par certaines équipes pour rehausser leur niveau de jeu. Ce qui fausse les données et l’esprit de la compétition, parce qu’il s’agit ici d’un tournoi corporatif. Et il revient à chaque club de respecter les règles, comme le fait la Sobraga.
Propos recueillis par
AN
Question: Votre équipe est ajournée une fois de plus, loin de la finale. Qu’est ce qui n’a pas fonctionné aujourd’hui ?
-Réponse (Thibault Mavoungou): -Nous voulions bien arriver en finale, l’équipe est bonne. On a fait un très bon match. On est mené en première période. On est revenu à égalité avant la fin du match. C’est cela le sport. Au football lors de la phase à élimination directe, il y a toujours un gagnant et un perdant. Malheureusement c’est nous qui avons perdu aux tirs au but. Peut-être que les nerfs des enfants n’étaient pas bien préparés pour ça.
Q.: Et l’avenir de votre équipe ?
R.:-On va essayer de voir l’année prochaine comment régler toutes ces choses-là. C’est vrai qu’on attend toujours beaucoup de l’équipe du sponsor de la compétition. On a cette volonté de toujours vouloir ramener le trophée à la maison. Mais il faut savoir que c’est du corpo. A la Sobraga, on a d’abord cette obligation du boulot à l’usine, de produire. A la fin on n’a pas le temps pour les entrainements longs. Certains, le vendredi travaillent la nuit, sortent le matin pour venir directement jouer. On le fait pour l’amour de la société où nous travaillons et pour l’amour du football, parce qu’on a grandi dedans.
Q.: Vous avez raté de peu la qualification pour les quarts de finale ?
R.:- Je crois qu’on pouvait aussi mieux faire. Seulement les dieux du football n’étaient pas avec nous. Une fois de plus on s’arrête en 8e de finale. C’est dommage. On est très déçu, avec tous les moyens que la direction générale a mis en place pour que nous puissions ramener le trophée. Le football a ses méandres.
Q.: Il reste que c’était une belle compétition, l’esprit d’échanges avec les agent des autres entreprises a bien fonctionné, n’est-ce pas ?
R.: -Aller à la rencontre des autres agents des entreprises, c’est l’esprit de cette compétition, encore que la compétition est faite pour les Corpo. Il y a certains malins qui trouvent toujours à tirer des joueurs qui ne sont as de l’entreprise, pour venir rehausser leur niveau. Il serait souhaitable que l’organisation revoie tout cela. Il faut être strict ! Au niveau de Sobraga nous, on respecte les règles à la lettre, les consignes. Ce qui n’est pas le cas pour bon nombre d’autres équipes. Il y a trop de manquement dans cette histoire de joueurs, d’agent qualifiés dans les entreprises. Il faut vraiment que l’organisation mette un point dessus.
Q.: Le relationnel avec les autres se développe quand ?
R.:-A travers ce tournoi le positif, c’est le relationnel. On retrouve des amis, de frères qu’on n’a plus revus depuis. C’est une très bonne initiative, pourvu que cela continue, qu’on pérennise la chose. Avec Caca-Gadis qu’on a rencontré aujourd’hui, c’est un gros acheteur des produits Sobraga. On a joué dans un bel esprit de fairplay. Ils ont remporté la victoire et nous concédons la défaite. Mais on va toujours travailler ensemble, pas de soucis.
L’entraineur Mavoungou et son équipe de Sobraga.