Les légendes du football mondial ont fusionné ici pour une photo de famille avec les anciens d’Azingo et des Panthères du Gabon.
Par Aryse Nguema
Les hommages rendus aux anciennes grandes figures du football gabonais par les légendes du sport roi dans notre pays et d’ailleurs, ont constitué le premier temps fort de ce rendez-vous du stade Monedan de Sibang, dans la banlieue de la capitale gabonaise … à Aaron Boupendza dont les blessures sont encore fraiches et visibles sur les visages de plus d’un sportif présent au stade. Même le représentant du Président de la République, Paul Kessany, Conseiller spécial, Chef du département des Sports et Culture à la Présidence de la République, n’en n’est pas moins touché. Ce match de gala a été initié et organisé par la marque Guinness et Société des boissons rafraichissantes du Gabon.
Puis, il y a eu le spectacle sur la pelouse. Score final 5-3 en faveur du «reste du monde et de l’Afrique». Mais les anciens d’Azingo jumelés aux anciens des Panthères n’ont pas démérité. Encore que dans cette formation du «reste du monde», il y avait une ancienne panthère, Didier Ovono Ebang, dans les buts en deuxième période. Vigilent, comme on sait, il n’a rien cédé à ses anciens coéquipiers.
A relever également la présence d’un ancien coach des Panthères, Alain Giresse. Ce dernier était sur le terrain et avec lui, les Florent Malouda, El-Hadji Diouf, Salomon Kalou, Emmanuel Adebayor, Daniel Amokachi, Moustapha Hadji, Patrick Mboma, Marc Fish, etc. Battre une telle formation apparaissait comme une équation forte difficile à résoudre pour Francois Amégasse, Etienne Kassa Ngoma, Valery Ondo Ebe, Guy Roger Nzamba, Guy Roger Nzeng, Tristan Mombo, Zita Mbanagoye.
Paul Kessany, l’ancien capitaine des Panthères du Gabon, présentant à l’ancien ministre Jean Boniface Asselé, les légendes du football venus rendre les hommages aux footballeurs gabonais disparus.
Pourtant les locaux y ont même cru, lorsqu’Eric Mouloungui a scoré deux fois et que Stéphane Nguema y a mis une couche supplémentaire pour le 3-3. Le compteur des internationaux gabonais est resté pointé sur le chiffre 3. C’était fini.
Pour la suite, une demi heure durant, la place a été faite aux visiteurs, en vue d’une ultime démonstration d’Adébayor, Marc Fish, El Hadj Diouf et surtout Salomon Kalou, qui ont su comment neutraliser les Panthères et les noyer dans le lac Azingo, en alourdissant la note, pour atteindre le chiffe cinq, à la mode, comme s’ils étaient un peu inspirés par le chiffre 5, du 5-0 infligé par le Paris Saint Germain à l’Inter la veille, en finale de la Ligue européenne des champions. N’est-ce pas qu’ils ont assisté le match en direct sur les écrans du Radisson Blu, avec le soutien de la marque Guinness et de Sobraga!
Cet après-midi, les contrôles orientés, les feintes de corps et autres dribles, talonnades, etc. ont été bien concoctés par ces constellés d’étoiles. Tout est passé sur la pelouse du stade Monédan et pour le plaisir d’un public nombreux qui ne demandait que ça. Une initiative qui a été saluée et qu’il convient de renouveler autant de fois que possible.
Au nombre d’autres tableaux d’anciens internationaux disparus, on a noté, entre autres: Biteghé Jair – parti il y a moins de trois mois, Yves Delbrah, Ossey Monday, Moise Brou Apanga, Alphonse Six Moulouma, Theodore Nzue Nguema, César Do Marcolino, Régis Manon, Germain Mendome… Le monde du football n’est pas prêt de les oublier.
Un public encore très intéressé (1) par le talent des légendes africaines et internationales du football (2).