Golfeur pratiquant encore, Vice-Président de la Fédération gabonaise de Golf, actuel Ministre du Pétrole, Marcel Abéké, se déclare satisfait du bon déroulement de la 39e édition de l’Open de Libreville. Il note qu’il était d’un bon niveau technique. Selon notre interlocuteur, d’ici cinq ans, le Gabon pourra disposer de joueurs de bon niveau. Qu’à la Fédération, ils attendent de trouver des jeunes dynamiques pour passer le flambeau.
Propos recueillis par AN
Question : Vous êtes un grand amateur de golf, vous sortez comment de cette 39e édition de l’Open de Libreville ?
Réponse (Marcel Abeké) : -Je sors delà relativement satisfait. J’étais au cœur de l’organisation de cette compétition. C’est quand même l’une des plus grandes compétitions qu’on ait jamais connue. Nous avons eu près de 189 participants. C’est la première fois qu’on a autant de joueurs, dont une soixantaine de professionnels. Ce qui montre très bien, l’intérêt que les gens commencent à porter pour le golf, notamment pour le tournoi de Libreville.
Q.: Au niveau du jeu maintenant, quel est votre jugement ?
R.: -Le niveau de la compétition était excellent. C’était un tournoi d’un très haut niveau, aussi bien chez les professionnels que du côté des amateurs. En ce qui concerne les professionnels, on s’est vraiment régalé avec des joueurs de haut niveau, qui sont arrivés pour disputer l’Open de Libreville.
Q: Pour les professionnels, les pays anglophones dament le pion. Est-ce que cela s’explique ?
R.: -On ne va pas dire que les pays anglophones dament les pions ! Les pays anglophones sont quand même les mieux organisés. Ils ont plus de terrains de golfs. Cette discipline sportive est beaucoup plus ancienne chez eux. Donc, c’est tout à fait normal, qu’on se retrouve avec ce niveau de jeu.
Au Gabon, le golf est quelque chose de relativement embryonnaire. Les écoles de golf sont en train de se mettre en place, de s’organiser. On voit très bien les jeunes qui sortent des écoles de ce jeu, il y a à peine trois ans. On a commencé à former les jeunes, avec les moyens de bord. Mais, je pense que d’ici cinq ans, on va quand même sortir des joueurs de très bon niveau.
Q: Depuis votre départ de la Fédération, pensez-vous que quelque chose peut être faite, pour booster cette discipline au Gabon ?
R.: -Je ne suis pas encore totalement parti. Je suis Vice-Président, toujours de la Fédération gabonaise de golf. On occupe encore les sièges, en attendant que d’autres bonnes volontés puissent se manifester, pour venir occuper ces postes-là. Nous allons les accompagner, les encadrer, pour avoir une Fédération composée de jeunes dynamiques!
Vous savez, on prend de l’âge ! Moi, j’ai fait quand-même trois mandats. Et puis, Marie-Cécile doit être à son deuxième mandat. Il serait temps qu’on cède le flambeau à des jeunes !