En marge de l’Open Beaufort Lager de la Sobraga disputé récemment à Libreville, nous avons rencontré Madame Marie Cécile Poncet, la présidente de la Fédération gabonaise de Golf. Elle nous situe ici sur le progrès de cette discipline au niveau des jeunes, salut la contribution des sponsors qui sont toujours là pour encourager les sportifs à progresser ; mais elle pense que si sa Fédération n’a pas l’appui de l’Etat comme c’est le cas depuis plusieurs années, elle finira par mourir !
Propos recueillis par JDFE
Question (Sportelite): Quelle réaction après cette 11e édition de l’Open Beaufort Lager de Libreville ?
-Réponse (Marie Cécile Poncet): -Nous sommes contents d’avoir des sponsors fidèles, grâce à eux, nous avons de jolis évènements, une belle compétition comme vous avez pu voir. Une belle participation, des jolis cadeaux aux jeunes et moins jeunes, pour tout le monde. C’est une belle fête. Ce qui est bien, c’est que chaque année ils sont là avec nous. Ils nous soutiennent. Alors, on les adore.
Q.: Ce soir, on a vu que des Gabonais ont gagné en amateurs et chez les professionnels. C’est un progrès ?
R :- Mais oui, tous les efforts qu’on fait, commencent un tout petit peu à payer, à marcher. Vous avez vu tous nos petits jeunes-là. Suivez-les ! Vous avez vu Farel déjà. Je l’ai connu il y a 3 ans. Il est passé professionnel. C’était un jeune de l’école fédérale, il est passé professionnel. Il joue pas mal, il se débrouille bien. Il doit encore progresser. C’est vrai qu’au Golf, on n’a jamais fini d’apprendre! Nos jeunes là, nous allons finir par avoir ceux qui vont bien défendre les couleurs du pays.
Q.: Vous êtes présidente de la Fédération gabonaise de Golf. Quelle est la situation de cette discipline au Gabon aujourd’hui ?
R: -Le Golf survit un peu. Toutes les Fédérations manquent de moyens. Ce n’est pas une grande nouvelle, de vous dire des choses. C’est ce qu’on dit tout le temps. On n’a jamais l’argent. On manque d’argent. On a des écoles et malgré tout, on arrive à les faire tourner. On arrive à développer le Golf. Mais si le Gouvernement ne fait rien pour nous, un de ces jours on va finir par mourir ! On va s’épuiser !
Q.: -Quel est le niveau de votre collaboration avec le Ministère des Sports ?
R.:- C’est une collaboration financière et sportive. Pour le moment, on n’a pas encore de résultats positifs, et on ne désespère pas. C’est sûr que le Ministre ne va pas nous oublier.
Q: Avez-vous déjà rencontré le ministre actuel des Sports de la Transition ?
R.:-Non pas encore, j’espère que je vais le voir bientôt.
Q.: Vous êtes pratiquement à un an de la fin de votre mandat. Est ce qu’on peut avoir un petit bilan ?
R.:-Les élections auront lieu l’année prochaine. C’est dans un an l’élection. On a fait des progrès, comme vous pouvez le voir ! De plus en plus, les Gabonais montent sur le podium. Donc on a déjà réussi cette première partie. Il y a encore beaucoup d’efforts à faire. On n’est pas au bout de nos peines. Ce qu’on veut, c’est sortir de grands joueurs ! Là, il faut quand-même des moyens ; renforcer nos écoles. Dans la vie normale, il faut aller à l’école pour avoir un super job. C’est exactement ce qui se passe au Golf. Il faut qu’on ait de grands professeurs pour encadrer et former les joueurs dans notre école Fédérale. Cette année, on a fait encore venir des professeurs pour des formations. Ça paye, il faut le voir … Il y a encore des efforts à faire. Il faut seulement persévérer.
Q.: -Peut-être un petit mot à l’endroit des Gabonais qui hésitent encore à venir découvrir le Golf ?
R.:-Je leur dirais que ce n’est pas la place qui manque. S’ils viennent, ils comprendront qu’au Golf, on s’amuse bien. On fait aussi la fête. On joue aussi Golf, on nous apprécie. Le Golf c’est une grande école de vie.