L’événement pour honorer la mémoire de la légende brésilienne a eu pour cadre le stade de Santos.
Le Brésil dit un dernier adieu au « roi ». Au stade Urbano-Caldeira, à Santos, ville du club historique de Pelé, des milliers de supporteurs ont commencé, lundi 2 janvier, à défiler pour rendre un dernier hommage à la légende du football décédé quatre jours plus tôt et dont le cercueil a été posé au centre de la pelouse de ses premiers exploits.
L’accès au stade du Santos Futebol Clube, ouvert dès 10 heures (14 heures, heure à Libreville), est autorisé « sans interruption » pendant vingt-quatre heures. Ce mardi, une procession débutera dans les rues de cette ville portuaire située à 75 kilomètres de Sao Paulo (Sud-Est), avant l’enterrement, qui sera célébré dans la plus stricte intimité. Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, s’y rendra à 9 heures pour lui rendre hommage, a annoncé la présidence. Il s’agira de son premier déplacement hors de Brasilia depuis son investiture, dimanche.
Des dizaines de gerbes de fleurs, envoyées par des personnalités du football, comme la star du Paris Saint-Germain Neymar, ou des clubs étrangers, comme le Real Madrid, avaient été déposées autour du cercueil, abrité par une grande tente blanche.
Parmi les premiers à le saluer, le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui s’est spécialement déplacé au Brésil pour rendre hommage à celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de tous les temps. « Nous allons demander à tous les pays de baptiser un de leurs stades du nom de Pelé, a-t-il déclaré aux journalistes. Nous sommes remplis de tristesse. Pelé est éternel, c’est une icône mondiale du football. »
Le président de la Confédération sud-américaine de football, Alejandro Dominguez, était aussi présent au stade de Santos, aux côtés de l’épouse de Pelé, Marcia Cibela Aoki. La troisième épouse du Brésilien, vêtue de noir et en larmes, a passé la main sur la tête de celui qu’elle avait épousé en 2016. Trois des six enfants encore en vie de Pelé étaient également présents.
Source : Le Monde avec AFP