Mais à la fédération gabonaise d’athlétisme le travail serait en train d’être fait dans l’ombre…
Par A.N
Ils étaient trois Daniel Yator (2h 24’01’’),Vincent Kipyegon (2h 30’27’’) et Vincent Kipyegon (2h 30’27’’) à offrir le spectacle dans les rues de Libreville pour remporter la 9e édition du Marathon du Gabon.
Chez les dames, il n’y a que l’Ethiopienne Dida Chaltu qui a réussi à se jouer de ses trois poursuivantes Kenyanes pour enlever la première place, avec un temps de 2h43’53’’. Elle a devancé de plus de 3 minutes Mukhwana Ednah (Kenyane) deuxième avec 2h47’08’’; Maiyo Naomi (Kenyane) troisième (2h49’49’’) et Chebet Sheila (Kenyane) quatrième 2h57’58’’.
Le meilleur des Gabonais Matamba Anges est quatrième chez les hommes. Il dispose du 8e chrono de la journée au Marathon 3h08’:15’’, soit 11 minutes de retard sur la Kenyane 7e toutes catégorie. Ou 44 minutes de retard sur le premier au classement général et 38 minutes de retard sur son devancier chez les hommes. Autrement dit et face ce résultat, c’est qu’il y a encore du travail à faire ! Même si des préparatifs se seraient en train de se faire dans l’ombre, comme l’a déclaré sur le forum de notre confère de Allsport, Mathieu Taty, président de la Fédération gabonaise d’athlétisme.
Seulement le constat sur le terrain, est qu’après l’arrivée du premier, le Kenyan Daniel Yator, les autorités confortablement assis à la tribune officielle, ont dû attendre 44 minutes; pour voir l’ombre d’un Gabonais, soit presque le temps d’une manche d’un match de football.
On ne sait pas combien de petites bouteilles d’eau le ministre des Sports, André-Jacques Augand, a consommé dans cette très longue attente. Les promesses faites par le président Taty sur la bonne prestation des Panthères, si on lui donne les moyens, n’ont pas tenues ! Ce n’est pas en un mois que cette sélection gabonaise, montée à la hâte pouvait opérer le miracle !
En réalité, au moment où les militaires sont en train de restaurer les institutions, il aurait été bon de marquer un arrêt aussi au niveau de toutes les disciplines comme l’athlétisme et le cyclisme que nous accueillons depuis des décennies et n’arrivons jamais à décrocher une place d’honneur, et que l’organisation interne ne suit pas, au point où, même pour placer un panneau publicitaire, sur la ligne d’arrivée, l’expertise extérieure est encore sollicitée, comme si localement on ne sait rien faire ! Il y a donc lieu d’arrêter le cirque ! Mettre l’accent sur la formation.
Nous y reviendrons.