L’équipe de MIA a créé la plus grosse surprise des huitièmes de finale de la quatrième édition du tournoi de football 33 Export Corporate Championship, en éliminant la formation de Comilog, mais a fait long feu en butant la haute tension électrique de la SEEG en quart de finale. Son manager général, Stéphane Mbina, s’explique, estimant, en passant que les objections de sa formation ont été largement atteints, d’où sa satisfaction!
Propos recueillis par Aryse Nguema
Question: Vous avez fait tomber le gros baobab, pour chuter seulement un tour après, pourquoi ?
Réponse (Stéphane Mbina) – Sur une équipe, comme je l’expliquais à vos confrères, on a enlevé huit de nos joueurs titulaires. Forcement il y a des conséquences. Avec des remplaçants, on a quand même tenu. On a perdu seulement au niveau des tirs au but, contre la SEEG. Au regard du déroulement du match, on a quand même raté deux ou trois occasions de but net. C’est l’esprit du football. On accepte la défaite.
Q.: Quel était votre objectif en revenant dans cette compétition ?
R.:-Notre objectif : c’était d’atteindre les 8es de finale. L’appétit venant en mangeant, nous sommes arrivés en quart de finale. Après avoir battu Comilog, nous nous sommes laissés pousser les ailles, en se disant qu’on pouvait aller loin. Mais on a eu le déficit de l’effectif en quart de finale.
Q.: Que comptez- vous faire, pour aller plus loin lors de l’édition prochaine ?
-R.:-C’est juste viser haut et s’améliorer davantage. C’est tout. Comme on le dit si bien dans le jargon «l’amélioration continue». A la première édition on était huitième. A retour pour une deuxième participation, après deux ans d’absence, on est en quart de finale. On perd aux tirs au but. C’est quand même satisfaisant.
Q.: Quelques-uns parlent de l’arbitrage pour se faire comme conscience. Mais y aurait-il à votre niveau, un autre aspect à relever ?
R.: –Je relève qu’en dehors de l’arbitrage, il y a eu toujours des plaintes vis-à-vis des Seigneuries. On oublie que nous sommes dans une société qui a deux poules, la partie légale nationale et la partie exigence du groupe. Je vois que les gens se demander pourquoi on a des joueurs qui sont moins âgés, etc. On est dans une politique de pole emplois. Donc ça nous permet d’engendrer de jeunes personnes. Cela nous permet de voir qu’on est la seule équipe qui dans son effectif et les joueurs femmes de première ou de deuxième division. C’est déjà quand même quelque chose à encourager. Nous n’allons pas en chercher ailleurs comme les autres clubs.
Q.: Un mot pour terminer ?
R.: -On aurait pu aller plus loin, après avoir écarté Comilog, mais à notre tour, on a été recalé aussi. On laisse la place à l’esprit du sport.
Le manager général, Stéphane Mbina (1) et son équipe MIA (2), solide contre Comilog.